Madrid, Espagne...première escale !

   ¨Attachez vos ceinture, s`il-vous-plaît, nous allons bientôt atterrir à l`aéroport de Madrid¨ murmure une voix féminine dans le haut-parleur de l`avion.

   Comme je suis placé près d`une fenêtre, je suis tous yeux au paysage qui se déroule en continue devant mes yeux…Pour le moment, ce n`est qu`un tapis de nuages ouateux mais au bout de quelques minutes, ma curiosité est récompensée, je vois l`océan atlantique à perte de vue et tout à coup, une pointe de terre, des montagnes aux pics neigeux, et plus nous descendons, plus le paysage se précise : des vergers verdoyants, des sections de terre aride et désertique,  encore de la végétation, des maisons clairsemées dans la campagne, puis des rues, beaucoup de maisons, des automobiles qui semblent encore des jouets miniatures, des gens, et en douceur, nous atterrissons sur la piste numéro 3, d`après les pancartes qui défilent à pleine vitesse… puis, tout redevient silencieux dans l’ avion, un dernier soupir des moteurs… je suis arrivé à bon port… Alleluia !

   C`est la première fois que j`entre dans un pays via un aéroport et je suis tout attentif aux explications que l`on nous donne, à savoir, la bonne direction à prendre pour pouvoir circuler sans problème dans la ville, car je suis en transit seulement.

   Tout va bien, l`on me fourni un billet donnant droit à une chambre d`hôtel du secteur, car compte-tenu du décalage horaire, nous ne sommes qu`au début de la journée et mon prochain avion pour Dakar ne part qu`en fin d`après-midi.

  Je sors sur l`un des nombreux quais et comme on me l`a gentiment expliqué au préalable, un autobus doit me conduire directement à cet hôtel mais, par distraction ou bien par l`émotion de me retrouver seul, dans un pays étranger, et dans une langue dont je ne saisis que des bribes de clarté, je prends le mauvais transport et après quelques minutes de parcours, je commence a avoir des doutes sur ma destination car il y a plein de gens qui n`ont pas du tout l`air de voyageurs, des mamas¨ tout en noir, des hommes en habits de travail, des détails que je n`avais pas remarqué en entrant et ne faisant ni un ni deux, je vais voir le chauffeur, et lui montre mon billet d`hôtel et là, tant bien que mal, avec l`aide d`un autre passager qui parle un peu le français, il essaie de m`expliquer en espagnol bien sûr, du mieux qu`il peut, que je suis effectivement dans le mauvais véhicule et que dès qu`il aura terminé son circuit régulier, il reviendra me déposer au bon endroit.

   Et ce petit voyage imprévu se termine heureusement pour moi dans le meilleur des mondes… Une première anecdote, qui ne sera pas la seule en terre étrangère, vous vous en doutez bien !

Fricot